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Les Saints de la terre d’Helvétie

Nous vous invitons à explorer l’émission spéciale « Les saints de la Terre d’Helvétie » pour découvrir une dimension méconnue de l’orthodoxie en Suisse avec Jivko Panev et Mme Irina Gradovova réalisatrice.

Regardez « L’ÉMISSION ORTHODOXIE DU 03.09.2023: LES SAINTS DE LA TERRE D’HELVÉTIE » sur YouTube

https://youtu.be/hdSDiMFxxKQ?si=nloknZi-gSyW2LOs 

Alors que les dix premiers siècles du christianisme furent le 1er millénaire chrétien de l’Église indivise, où toutes les Église partageaient le même foi orthodoxe, dans la diversité des rites. On était « catholique » parce que confessant la foi orthodoxe et l’Église universelle était conciliaire, l’Église des 7 conciles œcuméniques.

L’Église « catholique-romaine » n’apparaît qu’après le schisme de 1054 et elle mettra environ deux siècles à se constituer telle qu’elle est, en se fondant sur la théologie scolastique.

Les paroisses orthodoxes en Suisses honorent aussi des Saints issus de la terre d’Helvétie

Les hymnes liturgiques que nous chantons dans l’Église n’évoquent qu’une partie des Saints. Nous vénérons également d’innombrables illustres saints dans bien d’autres lieux!!!

Dans tout l’Occident, les apôtres eux-mêmes ont prêché le christianisme dès les premiers siècles, l’orthodoxie y resta ferme jusqu’à la séparation de l’Église universelle Une et les confesseurs venus d’Orient s’y rendaient pour y chercher appui.

Les fidèles qui vivent maintenant près de ces lieux saints et leurs saintes reliques reconnaissent, réalisent la présence de ces trésors spirituels qui nous entourent depuis le début de la chrétienté.

Ici en France, parmi les saints ascètes de la Gaule franque se distinguent particulièrement: saint Vincent de Lérins(mort avant 450), sainte Geneviève (423-512) et saint Cloud (522-560). Saint Germain d’Auxerre( 378-448), Sainte Clotilde( 474-445 née à Genève, reine des francs, épouse du roi Clovis qu’elle emmène au baptême), Saint Martin( 315-397), Saint Hilaire de Poitiers( 315-367), Saint Patrick(386-461 patron de l’Irlande), Saint Germain de Paris(496-576) et tant d’autres !

Dans cet épisode, rencontrez des saints suisses vénérés au sein de la tradition orthodoxe

« Les paroisses et monastères orthodoxes en Suisses prient des Saints issus de la terre d’Helvétie (aujourd’hui Confédération suisse), unis dans la Communion des saints. La sainteté ne s’arrête pas à la mort, elle grandit au contraire chez tous les bénis du Seigneur après leur vie terrestre, en particulier ceux que le Christ appelle ses amis.

Ce que montre l’émission sur les Saints de la terre d’Helvétie

Partageant l’amour et la vénération des saints de notre pays avec les fidèles locaux catholiques et pas rarement aujourd’hui de confession réformée,  les fidèles orthodoxes qui vivent près de ces lieux saints et de leurs saintes reliques réalisent la présence de ces trésors spirituels qui nous entourent depuis des siècles. Ainsi le monastère roumain de la Protection de la Mère de Dieu de Ciernes d’Albeuve en Gruyère (fribourg).

L’Émission de France 2 Télévision propose la rencontre de saints suisses vénérés aujourd’hui au sein de la tradition orthodoxe en particulier Saint Maurice et ses compagnons et Saint Maire (Marius) de Lausanne, qui ont leurs paroisses dédiées, tandis que les thébains Saint Felix et Exupère ainsi que Sainte Régula[1] sont honorés par une procession orthodoxe à Zurich

Depuis le siècle passé l’Église russe contribua grandement à la célébration liturgiques des saints de l’Europe de l’Ouest par leur introduction dans le calendrier orthodoxe (saint Jean de Shangaï, Mgr Jean de saint Denis, l’Evêque Ambroise de Vevey  qui composa pour les saints de l’Helvétie un Office annuel).

Au sein de la paroisse orthodoxe russe de Vevey Sainte Barbara, une grande icône incarne « tous les saints qui ont fleuri sur la terre d’Helvétie »

Visitant l’église de la paroisse orthodoxe occidentale Saint Maire et saint Grégoire Palamas à Lausanne, l’´Émission de Fr 2 TV enrichit à travers leurs icônes la compréhension de l’importance DES SAINTS PROTECTEURS et de la Liturgie céleste dans la Prière orthodoxe.

Un peu d’histoire pour apprécier les thèmes de l’émission

Dans tout le territoire de l’Occident – celui des Églises de langue majoritairement latine -, soit à Rome, soit en Gaules, où l’évangélisation vint d’Éphèse par la mission asiate, le christianisme a été prêché par les Apôtres ou leurs disciples, en particulier dans nos pays par la Grande Lumière de la Foi que fut, au 2ème siècle, saint Irénée de Lyon (à lui seul un Concile général plus de cent ans avant le premier Concile œcuménique de Nicée). Irénée, fils spirituel de saint Polycarpe de Smyrne, était donc petit fils spirituel de l’apôtre Jean en ligne directe Dès le 4ème siècle, le pouvoir impérial. tenté politiquement par les compromis de la prédication évangélique en plénitude, ne parvint pas à faire taire ces lutteurs irréductibles de la Foi apostolique, notamment en les persécutant et en les exilant, tels saint Hilaire de Poitier et saint Athanase d’Alexandrie, d’une extrémité à l’autre de l’Empire.

Les premiers martyrs

Dans nos pays précisément, succédant aux premiers martyrs des vindictes des populaces (célèbres martyrs de Lyon en 177), brillèrent au cours des premiers siècles une pléiade de saints moines souvent évêques, dont saint Martin, les moines des îles de Lérins au large d’Antibes, les saints du Jura au côté de grands papes tel saint Léon et les missionnaires Irlandais. L’Orthodoxie y résista au prix de beaucoup de sacrifice, les confesseurs orientaux y trouvèrent souvent un appui jusqu’à la séparation de l’Église universelle Une, sainte catholique et orthodoxe, l’Église conciliaire des sept Conciles œcuméniques. A la veille du Concile de Nicée-Constantinople (381), par exemple, saint Basile le Grand cite les Églises de Grèce et les Église latines pour leur confession trinitaire exacte. L’Église universelle se vérifiait mutuellement.

De notre côté de l’Empire romain, les conversions au Christ se firent progressivement plus nombreuses au sein des populations locales par le biais des marchands chrétiens grecques (on disait « syriens ») ainsi que par les soldats légionnaires romains et leurs familles- convertis à la Nouvelle Foi. Le Martyre de la Légion Thébaine en 304 (extermination par décimations successives de plusieurs milliers de soldats à la suite d’une insubordination de leur chef Maurice pour objection de conscience en raison de leur Foi chrétienne), est un événement clé à l’origine de la christianisation du territoire helvète. Ce Martyre est très bien connu par les enquêtes des évêques celui de Genève et celui de Martigny (Octodure) en Valais, recueillies à la demande de saint Eucher de Lyon, moine hésychaste et digne successeur de saint Irénée. Celui-ci écrivit la Passion de la légion conduite par son commandant en chef saint Maurice (primicier).

[1] Les officiers des Légions levées en Égypte étaient souvent accompagnés de sœurs ou de parentes pour les soigner et les soutenir moralement dans leur rude campagne militaire le long du Limes aux frontières de l’Empire romain  » texte écrit par Père François Méan recteur paroisse orthodoxe francophone St Maire et St Grégoire Palamas- Lausanne.

Les Saints de la terre d'Helvétie- Père François Méan

 

Le Métropolite Ambroise

Les Saints de la terre d'Helvétie- Le Métropolite Ambroise

Le métropolite Ambroise ( 1949-2009), qui fut évêque de Vevey jusqu’en 2009, a composé un service religieux en l’honneur des saints suisses. Cette célébration se déroule à une date symbolique : le Jeûne fédéral . L’office contient ces mots émouvants : “Comme le beau fruit de tes semailles salutaires, la terre d’Helvétie t’apporte, Seigneur, tous les saints qui y ont cru. Par leurs prières, gardes-en une paix profonde ton Église et notre patrie, par la puissance de ta Croix, ô Miséricordieux. »

Cet extrait de l’Office à tous les Saints qui ont fleuri en terre d’Helvétie, rédigé par feu Mgr Ambroise de façon très inspirée, reflète le lien profond entre l’orthodoxie et le sol suisse.

office-a-tous-les-saints-helvetie-msg-ambroise Téléchargez ICI

Ne manquez pas cette émission qui révèle la richesse culturelle et spirituelle des saints suisses dans la tradition orthodoxe, illustrant comment la foi s’enracine dans le tissu même de la terre d’Helvétie.

À propos de l’auteur: Jivko Panev

Saints orthodoxes de Suisse: pour continuer la découverte 

Les saints orthodoxes d'Helvétie

(Extraits du pamphlet « La Cathédrale de Tous les Saints resplendissante en Terre de Suisse. Icône – Saints – Fête »)

… Il n’y a rien d’étonnant dans le désir des orthodoxes de connaître le mieux possible les saints occidentaux des dix premiers siècles de l’histoire chrétienne. Après tout, ces saints, tout comme les saints de l’Orient chrétien, appartiennent à la tradition orthodoxe. Dans leur vie, ils partageaient la même foi et vivaient la même vie spirituelle que les saints orthodoxes modernes. C’est pourquoi les chrétiens orthodoxes, qui ont quitté leur patrie après les événements tragiques de la révolution russe, ont repris la vénération de ces saints, souvent oubliés en Occident et inconnus en Orient.

En principe, ne sont considérés comme orthodoxes que les saints qui, non seulement ont vécu avant le schisme occidental de 1054, mais qui confessent également la foi orthodoxe et n’adhèrent à aucune doctrine étrangère à la foi des Pères.

Saint Jean (Maximovitch) de Shangaï et de San Francisco

Saint Jean Maximovitch
Les Saints de la terre d'Helvétie- St Jean de Shangaï
Les Saints de la terre d'Helvétie- St Jean de Shangaï et de San Francisco

​L’un de ceux à reprendre la vénération des anciens saints occidentaux fut le saint orthodoxe moderne, canonisé plus tard, l’archevêque Jean (Maximovich 1896 +1966) de Shanghai et de San Francisco.  

Toute l’Église russe ajouta Saint Jean Maximovitch  à la liste des saints reconnus le 24 juin 2008: Jean (Maximovitch), archevêque de Shanghai et San-Francisco (1896-1966). Nous le fêtons le 2 juillet. (source: orthodoxie.com). l’Archevêque St Jean (Maximovich) fut Archevêque de Bruxelles et d’Europe occidentale de 1953 à 1962 (il a été glorifié en 1994 sous le nom de Saint Jean le Thaumaturge de Shanghai et de San Francisco)

Jean était évêque de l’Église orthodoxe russe à l’étranger à Shanghaî, puis en Europe occidentale et en Amérique de l’Est. C’est à son initiative que l’Église à l’étranger est devenue la première à inclure les saints occidentaux dans le calendrier liturgique.

 P. Cantacuzène poursuit l’œuvre de Vladyka

… Puis, avec la bénédiction de Mgr Antoine de Genève et d’Europe occidentale, le curé de la paroisse de Lausanne-Vevey poursuivit l’œuvre de Vladyka John … Je me souviens comment alors, dans une petite maison paroissiale de l’église de Varvara, le P. Pierre Cantacuzène, le futur évêque Ambroise et la toujours mémorable docteur Barbara Heinz, tous deux penchés sur d’immenses volumes reliés en cuir, en traduisirent ensemble des pages choisies… Ils étudièrent la Vie des Saints de Suisse dans de vénérables éditions. imprimées dans l’ancienne écriture gothique allemande.  L’évêque Ambroise prit des notes pour le service, pour les compiler compilées à la mémoire de tous les saints éclaireurs de l’ancienne Helvétie.

​A son initiative, grâce aux travaux du protodiacre de la cathédrale de Genève Georges, une icône de ces saints a été peinte, dédiée à la fête. Après que le texte du service ait été rédigé et publié, avec la bénédiction du primat de l’Église russe à l’étranger, Mgr Vitaly, il a été solennellement célébré à Vevey.

Les saints de la terre d'Helvétie-Bernard Le Caro-
St Jean de Changaï- Bernard Le Caro

Saints suisses représentés sur l’icône

​L’Église orthodoxe honore environ 120 saints directement liés au territoire suisse. Ils couvrent tous les siècles chrétiens : depuis saint Beat et Ahat, envoyés en Suisse par l’apôtre Pierre, jusqu’à saint Jean de Shanghai et le faiseur de miracles de San Francisco du XXe siècle, qui reposa à San Francisco en 1966.

Au sein de la paroisse orthodoxe russe de Vevey, une icône incarne « tous les saints qui ont fleuri sur la terre d’Helvétie.

En cliquant sur l’image des saints ci-dessous sur l’icône, vous pourrez vous familiariser avec leur brève vie, ainsi qu’avec les textes liturgiques, le cas échéant, du moment. Ici vous pouvez consulter et télécharger le texte de l’office de la fête de la Cathédrale de Tous les Saints, qui a brillé en terre de Suisse.

Les saints de la terre d'Helvétie

Saint Maurice et ses compagnons

Les saints de la terre d'Helvétie - St Maurice et ses compagnons.
Les saints de la terre d'Helvétie- Saint Maurice

 Saint Maurice est certainement un des saints les plus populaires du monde entier. Innombrables sont les villes et les villages qui portent son nom, les églises et les chapelles qui lui sont dédiées. Dans l’église, Nous le fêtons le 22 septembre. C’est l’étendard avec lequel il est représenté qui donna lieu au drapeau suisse.

A la fin du IIe siècle, saint Maurice était à la tête d’une légion appelée la « légion Thébéenne », les soldats venant de Thébaïde (Egypte actuelle). Cette légion composée de chrétiens s’était couverte de gloire après de nombreuses victoires en Gaule.
Désobéissants à un ordre de l’empereur, les soldats, Maurice à leur tête, refusèrent de sacrifier aux dieux romains. Apprenant, qu’ils allaient persécuter d’autres frères chrétiens, la légion de Maurice se retira près d’un lieu appelé aujourd’hui Saint-Maurice-d’Agaune (Suisse) en Valais.

Il est le premier martyr en Suisse. Son martyre, subi collectivement avec l’unité militaire dont il était le commandant, a toujours impressionné les fidèles de tous les temps. Saint Maurice est l’archétype du soldat martyr, confronté au choix entre fidélité à l’Etat et fidélité à son Dieu.

Selon les études les plus récentes, le martyre eut lieu dans les années 285-286. L’histoire se base essentiellement sur deux récits, le récit d’Eucher et un récit anonyme, qui nous sont parvenus à travers un grand nombre de manuscrits dont les plus anciens remontent au 8e siècle.

Le récit d’Eucher, qui porte le nom de Passio Acaunensium Martyrum, est accompagné de la lettre qu’Eucher, évêque de Lyon, a écrite entre 443 et 450 à .son confrère Salvius, dans laquelle il affirme se fonder sur des informations reçues d’Isaac, évêque de Genève, qui à son tour les aurait obtenues de Théodore, évêque d’Octodure, aujourd’hui Martigny.

St Maurice, ses compagnons de la légion thébaine (dont Exupère et Candide) et Victor, décapités à Agaune (fin du 3e siècle)

La Passion se résume ainsi: durant la grande persécution de Maximien, collègue de Dioclétien, ce dernier envoya d’Orient en Occident une légion de renfort composée de Thébains. Partie d’Italie, l ’armée de Maximien traversa les Alpes en direction des Gaules et fit halte à Octodure en Valais. Maximien ayant donné l’ordre à tous ses soldats de se préparer à combattre une foule de chrétiens, les Thébains, stationnés à Agaune et commandés par Maurice, refusèrent de s’avancer contre leurs frères en religion, car eux-mêmes étaient chrétiens. Furieux, Maximien ordonna la décimation de l’unité rebelle, puis réitéra son ordre de persécution. Nouveau refus des Thébains, nouvelle décimation, nouvel ordre. Refus obstiné des Thébains, qui s’expliquèrent à l’empereur par une missive, puis massacre de tous les survivants de la légion. Seuls les noms du primicerius Maurice, du campiductor Exuperius et du senator militum Candidus sont connus.

Longtemps après cette passion, les restes des martyrs furent révélés (c’est-à-dire retrouvés) par Théodore, évêque d’Octodure (autour de 380); celui-ci fit ériger à Agaune une basilica (terme qui pouvait aussi désigner une chapelle) adossée au rocher et abritant les ossements des martyrs.

Les pèlerins se rendirent nombreux au tombeau, et des miracles se produisirent. Eucher tient à en mentionner deux : la conversion de l ’ouvrier païen qui travaillait à la construction de l’église et la guérison de la femme de Quintus.

‘Nous confessons hautement que nous sommes Chrétiens et que nous ne pouvons pas persécuter des Chrétiens’ Saint Maurice et ses compagnons

A retenir de la vie de St Maurice et ses compagnons:  la légion aurait dû sacrifier aux idoles avant de partir pour le front contre des bandes armées, or, la décision unanime de tous les hommes de la légion de ne rien entreprendre qui aurait été contraire à leur foi chrétienne.

Dans les siècles suivants, le culte de saint Maurice et ses compagnons se répand en Suisse et dans les régions voisines. A la fin du IVe siècle, les reliques du saint sont déplacées à Angers. Il devient titulaire de la cathédrale et patron du diocèse d’Angers.

Saint Maire(530-594) évêque de Lausanne

Les saints de la terre d'Helvétie- Saint Maire
Marius d’Avenches

Marius,  encore appelé saint Maire, est né dans une famille noble dans la région d’Autun, aux alentours de l’an 530.  Marius d’Avenches serait  selon le cartulaire du chapitre de Notre-Dame de Lausanne du XIIIe s d’origine gallo-romaine.

Il apparaît comme évêque d’Avenches qui appartenait au royaume de Bourgogne, dans le canton de Vaud, qu’il signa les actes du Concile de Mâcon en 585. Les Annales de Flavigny et de Lausanne du Xe s. l’attestent.  Les invasions barbares détruisirent sa ville et et il dut s’établir à Lausanne.

St Maire: repères biographiques

Saint Maire est entré dans les ordres encore enfant, sans doute moins de 10 ans. Il devint probablement prêtre en 567, puis,  évêque d’Avenches en 573. Marius devient évêque de l’Église avencienne et son épiscopat a duré vingt ans et huit mois, de mai 573 à décembre 594. Le 24 juin 587, il fonda une église Notre-Dame à Payerne. Les historiens considèrent saint Maire comme le fondateur des églises dédiées à des saints d’Autun dans le diocèse: l’église de Saint-Symphorien d’Avenches, celle de Saint-Saphorin en Lavaux et de Saint-Thyrse à Lausanne(Suisse).

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Son épitaphe

Il décède le 31 décembre 593. On l’enterra dans l’église Saint-Thyrse à Lausanne où vous pouvez encore aujourd’hui vous rendre sur ses reliques. Durant la fin du VIe siècle, l’église change de patronage et devient l’église Saint-Maire. La tradition le connait comme saint Maire ou saint Maure. On lui doit une « chronique » qui nous éclaire sur les rois francs, goths et bourguignons de son époque. Il a laissé un important souvenir dans la région, Il fut un évêque attentif et secourable à toutes les misères d’une époque marquée par tant de dévastations. Son épitaphe renseigne sur sa vie. Saint Maire aurait vécu de façon ascétique et humble, effectuant les missions qui incombent à l’évêque comme rendre la justice, secourir les personnes précaires, diriger les clercs de son Église, célébrer les offices divins.

Héritage

Le Château Saint-Maire, construit sur l’ancien couvent du même nom, porte le nom de l’évêque en son hommage. Marius d’Avenches est, avec Grégoire Palamas, patron de la paroisse orthodoxe francophone du Patriarcat de Serbie à Lausanne, la Paroisse orthodoxe Saint Maire et Saint Grégoire Palamas.

 

Les Saints de la terre du Jura

Les saints de la terre d'Helvétie- Les Saints du Jura

Autres saints de la terre d’Helvétie

Ste ClothildeLes saints de la terre d'Helvétie- Ste Clothilde-
St ColombanLes saints de la terre d'Helvétie- St Colomban

 

St FridolinLes saints de la terre d'Helvétie- St Fridolin
St GallLes saints de la terre d'Helvétie- St Gall
Sources :

https://ru.orthodoxe-heilige.ch/die-ikone

https://ru.orthodoxe-heilige.ch/synaxis-aller-schweizer-heiligen

les saints de la terre d'Helvétie-Claude-Lopez-Ginisty

IL est hypodiacre de l’Église orthodoxe russe qui vit en Suisse, spécialiste de la prière, et des vies des saints. Il a également publié des livres de spiritualité sur les Fols-en-Christ, saint Séraphim de Sarov, saint Silouane l’Athonite et Abraham de Natpar.

Vie des saints orthodoxes de la terre d'Helvétie- Claude Lopez- Ginisty

DE LA VÉNÉRATION DES SAINTS QUI ONT BRILLÉ EN OCCIDENT

Rapport au Synode des évêques de 1952

Les Saints d'occidents- Saint Patrick

 

 

 

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